Les différents types d'investissement locatif
Pour diversifier votre patrimoine et minimiser les risques, vous avez le choix entre plusieurs types d'investissement locatif :
- La location meublée non professionnelle (LMNP) : qui vous permet de louer un logement meublé et vous offre un cadre fiscal avantageux avec le statut LMNP.
- La location nue : où le logement est loué sans meuble et génère des revenus fonciers soumis à la fiscalité sur les revenus fonciers.
- Les résidences de services : comme les résidences étudiantes, seniors ou de tourisme, qui vous offrent des solutions clés en main avec une gestion locative assurée par un exploitant professionnel.
- Le crowdfunding immobilier : qui vous permet de financer des projets immobiliers via des plateformes de financement participatif et de percevoir des intérêts en fonction de la rentabilité du projet.
Rentabilité et risque : trouvez le bon équilibre
La rentabilité d'un investissement locatif dépend de plusieurs facteurs :
- Le prix d'achat du bien, qui doit être cohérent avec le marché immobilier local.
- Les frais annexes tels que les travaux de rénovation, les frais de notaire, la taxe foncière et les charges de copropriété.
- Le niveau des loyers, qui doit être adapté à la demande et au pouvoir d'achat des locataires potentiels.
- Le taux d'occupation du logement, qui influe directement sur les revenus générés par la location.
Il est donc essentiel de réaliser une étude approfondie du marché, de la demande locative et de l'environnement (proximité des transports, commerces, écoles…) pour maximiser la rentabilité de son investissement sans prendre de risques excessifs.
Comment minimiser les risques ?
Pour limiter les risques liés à l'investissement locatif, il est recommandé de :
- Diversifier votre patrimoine immobilier en investissant dans différents types de biens ou de zones géographiques.
- Privilégier les biens de qualité, bien situés et offrant un bon rapport qualité-prix.
- Ne pas négliger la gestion locative, en assurant un suivi régulier de la situation des locataires et en anticipant les éventuels impayés ou dégradations du logement.
- Faire appel à des professionnels pour accompagner son projet, que ce soit pour l'estimation du bien, la recherche de financement ou la gestion locative.
La fiscalité de l'investissement locatif
La fiscalité constitue un élément clé à prendre en compte dans le calcul de la rentabilité d'un investissement locatif. En effet, les revenus générés par la location sont soumis à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
La fiscalité en LMNP
Le statut LMNP offre une fiscalité avantageuse pour les investisseurs en location meublée. Le régime micro-BIC vous permet de bénéficier d'un abattement forfaitaire de 50% sur les recettes locatives si celles-ci n'excèdent pas 72 600 € par an (2021). Au-delà, il est possible de choisir le régime réel qui permet de déduire les charges réelles liées à l'exploitation du bien (intérêts d'emprunt, travaux, amortissement…).
La fiscalité sur les revenus fonciers
Pour les locations nues, les revenus que vous percevez sont imposés au titre des revenus fonciers. Ils peuvent être soumis au régime microfoncier si les recettes annuelles ne dépassent pas 15 000 €, avec un abattement de 30% sur les loyers. Sinon, il convient de choisir le régime réel foncier, qui vous permet également de déduire les charges liées à l'investissement et d'amortir le bien.
La fiscalité locale
Enfin, il est important de prendre en compte la fiscalité locale (taxe foncière, taxe d'enlèvement des ordures ménagères…) dans le calcul de rentabilité de votre investissement locatif. Ces taxes varient en fonction de la localisation du bien et de la politique fiscale de la collectivité territoriale concernée.
La gestion locative et les charges à prévoir
La réussite d'un investissement locatif passe également par une bonne gestion locative.
Cela comprend :
- La recherche et la sélection des locataires, avec l'étude de leur solvabilité et la vérification des garanties proposées
- La rédaction et la signature du bail, ainsi que la réalisation des états des lieux d'entrée et de sortie
- Le suivi des loyers et des charges, avec la perception des loyers et la régularisation annuelle des charges locatives
- L'entretien et la maintenance du bien, via la réalisation des travaux nécessaires et la gestion des éventuelles urgences techniques
Il est possible de confier la gestion locative à un professionnel de l'immobilier moyennant des frais de gestion, généralement compris entre 6% et 10% HT des loyers perçus.
En matière de charges à prévoir, il convient de ne pas négliger :
- Les frais d'acquisition, comme les frais de notaire, les frais d'agence et éventuellement les frais de garanties
- Les charges de copropriété, si le bien est situé dans une copropriété (entretien des parties communes, gestion du syndic…)
- Les travaux d'entretien et de rénovation, pour maintenir la valeur du bien et assurer sa conformité aux normes en vigueur
- Les assurances, notamment l'assurance propriétaire non occupant (PNO) et éventuellement une assurance loyers impayés (GLI)